Ce que j’ai appris du cocon.. finement…
Ce que j’ai appris du cocon.. finement…

Ce que j’ai appris du cocon.. finement…

Plus de 50 jours de confinement…. ou de ce que j’ai appelé mon « cocon-finement » et je trouve que j’ai beaucoup de chance !

 
 
 

J’ai la chance d’avoir pu continuer à exercer mon métier en télétravail et de ne pas m’inquiéter sur ma situation économique. J’ai aussi la chance d’habiter une maison et je sais, combien pendant cette période, c’est un véritable privilège. J’ai la chance de vivre une relation d’amour, ou vivre ensemble 24H/24H est une joie et pas une épreuve !

 

J’ai la chance de vivre dans un pays où beaucoup de choses ont été faites pour protéger notre santé, pour protéger l’économie ……et où se soigner est possible ! Lorsque je dis cela, je pense à mon amie aux USA qui a dû contracter un prêt de 38 000 dollars pour faire face aux dépenses de santé de l’un de ses enfants !

 
 
 

Mais soyons clairs, le confinement, ce n’est pas que du rose et des paillettes dans les yeux Kevin !!! (petite dédicace au passage) . J’ai choisi d’exercer le métier de kinésiologue pour accompagner ceux qui en avaient besoin et me voilà coincée, (distanciation physique oblige !) dans l’incapacité de les soutenir dans un moment ou nombres d’entre eux expriment un besoin. Comment faire pour les aider?

 

J’ai choisi pendant cette période de mobiliser d’autres techniques apprises au cours de mon expérience professionnelle… Beaucoup de soutien par téléphone, pratique de l’EFT en visio…J’ai fait ce que j’ai pu, avec ce que j’avais , mais avec tout mon cœur, pour apporter soutien et aide à ceux qui me le demandaient. Et là, est mon premier enseignement de ce cocon finement : Lorsque j’ai remplacé mon sentiment de culpabilité par de la créativité, j’ai fait beaucoup plus, beaucoup mieux, et j’ai continué à apprendre.

La 3ème semaine de confinement a été délicate pour moi.
Je dormais moins bien, m’endormais tard, me réveillais tôt pour travailler et j’ai senti la fatigue me gagner.
Ce qui m’aurait sauté aux yeux si un client m’avait raconté cette histoire en consultation, je ne le voyais pas. Je souffrais du stress ! Etant atteinte d’une maladie chronique, les sorties hebdomadaires pour faire mes courses étaient devenues une cause de stress.
L’inquiétude pour mes enfants (et leurs absences !), pour mon père malade, pour ma soeur infirmière etc ..étaient source de stress. La crainte de ne pas faire assez pour les autres, dans mon travail, comme en tant que kinésiologue, était source de stress… Et ce fut là mon second enseignement : connaître les techniques ne t’immunise de rien et surtout pas du stress ! Ce que tu transmets aux autres, tu dois commencer par le pratiquer pour toi même !
Et j’ai commencé à pratiquer le Qi Qong à partir de vidéos, à méditer seule (deux activités que je ne faisais que dans le cadre d’une activité associative encadrée).J’ai mobilisé toutes les techniques de Brain Gym qui favorise le recentrage, la libération du stress, et j’ai fait chaque jour les techniques d’équilibration de l’énergie que nous utilisons en kinésiologie. Là encore, j’ai fait sauter un verrou qui ne reposait que sur les limites que je m’imposais à moi même ! Les habituels  » je n’ai pas le temps », « on verra demain », « j’ai trop de boulot », « non mais tout va bien »………tout cela a disparu au profit de Je m’accorde le temps dont j’ai besoin.

 
 
Cocon


Mais alors, pourquoi parler de COCON finement ? Parce qu’au final, ce confinement est une opportunité de transformation. Je grandis, j’apprends de nouvelles choses et j’apprends sur moi même. il me rappelle la nécessité de rester humble, de demeurer à l’écoute des autres et de moi même et il me confirme ce que je sais depuis longtemps, l’importance pour moi d’être utile aux autres,et au monde.

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